Petites scènes de la vie quotidienne

ce sujet est le lieu où aborder la manière de vivre à la chinoise...évidemment certaines moeurs évoluent avec l'époque mais si on regarde le volume temporel de la culture chinoise par rapport à d'autres civilisations, cette culture bien qu'ayant éffectivemment connu des mutations est d'une stabilité remarquable il n'y a guère que l'Egypte qui sur le même genre de période ai été aussi stable...d'ailleurs Mao a bien fait son travail de destruction apocalyptique à l'instar des romains, car le chinois moderne(celui des villes qui est en train de devenir le standard de cette societé), n'a quasiment plus rien en commun culturellement parlant avec son ancêtre d'il ya seulement cinquante ans...pour preuve les millionnaires chinois se font construire des châteaux et des immeubles à la Mansard plutôt que des villas traditionnelles pourtant parfaitement adaptées elles aux aleas climatiques du pays...

" les gens de la plèbe", les roturiers, vivaient dans des bâtisses badigeonnées de blanc (baiwu), en opposition avec la noblesse qui demeure dans des maisons badigeonnées de rouge...

"xuan-pai":
Les fonctionnaires en mission officielle étaient munis d'une plaquette stéréotypée indiquant leurs noms et qualités...

"zi":
Le nom personnel public que les lettrés adoptent en entrant dans l'âge adulte. C'est donc un nom que les intérressés s'attribuent eux-mêmes...

Dianmao (Huamao)
Ce qui veut dire "répondre présent à l'appel du matin"; au yamen, le responsable du personnel faisait l'appel ds fonctinnaires entre cinq et sept heure du matin; les retards et les défections étaient notées et sanctionnées...

"ren-yi-li-zhi-xin"
"humanité-équité-bienséance-prudence-sincérité", les cinq plus grandes vertus de l'homme de bien dans la morale confucéenne.

"fengjun"
"un homme honorable", la réussite aux examens conférait d'emblée aux parents du lauréat une dignité nobiliaire qui, pour être le plus souvent purement honorifique, n'en demeurait pas moins reconnue: toute la lignée ancestrale s'en trouvait réhaussée.

"fa-chang"
l'endroit où avaient lieu les exécutins capitales, en général la place du marché, ou un carrefour... on le traduit en littérature par le terme de "carroi" ou de "martroi".

"han-lin-yuan"
la Forêt-des-pinceaux

"han-lin xue-shi"
académicien

Luth, échecs, calligraphie et peinture sont les quatre passe-temps traditionnels que se doivent d'apprécier et de maîtriser les nobles et les lettrés.

En Chine il y a un nombre limité de patronymes, quelques centaines tout au plus alors que les prénoms peuvent varier à l'infini.